Tonga soa
Tonga soa Madagascar!
Quel plaisir de retrouver l’île. En arrivant il pleut, cette fois ci j’arrive dans un aéroport tout neuf équipe comme dans les grands aéroports internationaux. En atterrissant, je me voyais déjà sur le tarmac en descendant de la passerelle courir pour franchir les 100 mètres afin rejoindre l’intérieur de l’aéroport. Eh bien non! je découvre des passerelles couloirs qui me préservent de la pluie. J’entre dans une grande salle pouvant contenir au moins l’équivalent de deux avions complets de passagers . C’est tout neuf. A partir de ce moment là je retrouve l’organisation malgache, il faut d’abord suivre une file d’attente pour aller acheter son visa. Puis une autre file d’attente pour faire valider son passeport. La différence c’est que des allées balisées de rubans vous guident et évitent certains dépassements involontaires de passagers pressés.
C’est mon tour, enfin presque car il y a toujours des personnes avec des badges qui déposent des passeports sous votre nez. On ne sais pas à qui ils appartiennent ! Le policier me regarde de haut en bas, je retire mon masque et mon chapeau pour être sûr que je suis bien la personne sur la photo dans le passeport. Étonnant, je me demande comment ce policier fait avec ce lot de passeport déposée sur son guichet où il ne verra jamais les possesseurs. Il tape sur son ordinateur, colle une vignette et me rend mon passeport en m’indiquant d’aller au guichet en face. La bas, je pense que c’est le chef car c’est lui qui signe et tamponne mon passeport. Après cette étape, je me dirige vers la salle pour récupérer mon bagage et devant la porte un homme me demande de présenter mon passeport. Il vérifie que celui ci a bien été tamponné! A mon avis, il doit avoir un grade supérieur au chef précédent puisqu’il contrôle son travail. Les bagages arrivent rapidement, il faut dire qu’entre le temps d’attente pour acheter le visa et la signature et le contrôle de ce dernier, ils ont tout le temps pour sortir les bagages de la soute. Direction la sortie avec passage par la douane, d’habitude les douaniers fouillaient mon bagage et essayaient de m’extorquer quelques euros en trouvant une marchandise illicite à leurs yeux. Maintenant, ils ont peut être étaient augmentés! car il faut juste faire passer mon bagage dans un tunnel au rayon X. On ne sait jamais depuis mon embarquement 1h30 plus tôt certains objets auraient pu se transformer en arme de guerre ou en explosif…
La première étape des formalités est passée maintenant l’étape sanitaire. Le hall de l’aéroport a été transformé en centre de dépistage, une dizaine de tables dont alignées avec derrière chacune d’elles deux personnes en combinaisons blanches, avec gants plastiques et masques sur le visage. A nouveau une file d’attente, je vais payer à un guichet puis je retire mon numéro d’ordre E58. Dans le hall une voix numérique appelle chaque numéro pour indiquer la table où se rendre. Les questions d’usage me sont posées et c’est partie pour l’écouvillon dans le nez ,une narine puis une autre … Je demande quand et comment j’aurai le résultat on me répond que je le recevrai dans 48 h à mon hôtel ! Dernière étape la sortie, je passe devant une table avec des gendarmes qui me demandent dans quel hôtel je vais. Je peux vous dire qu’il est impossible d’aller ailleurs qu’à l’ hôtel ne même en pour un malgache résidant à Tana .
Le gendarme cri le nom de l’hôtel et un chauffeur avec sa pancarte vient me chercher. Il me conduit à son minibus, fait charger mon bagage sur le toit et me dit d’attendre, il va chercher les autres passagers clients du même hôtel. Dehors la pluie tombe toujours, tous les clients à bord nous partons, au bout de 10 minutes arrêt sur le bord de la route car la bâche qui protège les bagages s’envole. Nous entrons peu à peu dans Antananarivo, la circulation n’a pas changé, beaucoup d’embouteillages pour arriver à l’hôtel. Si je résume mon voyage entre la Réunion et Madagascar, j’ai eu 1h20 de vol, ensuite plus d’ 1h30 pour sortir de l’aéroport avec les formalités et le contrôle test et 2h30 de minibus pour aller à l’hôtel, soit un voyage qui a durée 5h30 avant d’arriver dans mon hôtel où je dois rester confiné pendant 48h ( les 5h30 font partie des 48h) en espérant que mon test soit négatif, ça c’est une autre histoire…