Étape 25 Aubusson d’Auvergne – Ambert
Il y a une tempête ce matin, le vent a commencé à souffler au cours de la nuit. Il ne fait pas froid à l’extérieur. Le vent m’oblige à ranger mon chapeau, il est trop fort. Je vais marcher face au vent une bonne partie de la matinée. Seul la forêt me protège un peu, au sol il y a des branches cassées. J’ai emprunté une partie du chemin du trail de la semaine prochaine, pour les habitués du trail des Pyrénées ou de la Réunion, celui-ci sera une détente.
Je passe par les villages de Augerol où se tient un marché puis je poursuit vers Olliergue.
Aujourd’hui j’ai encore travaillé mon itinéraire pour faire le plus de sentier, je passe dans des forêts de conifères. Je fais attention car c’est l’ouverture de la chasse aux lièvres.
Depuis le début de ma marche j’ai toujours tracé mon itinéraire, c’est ce qui rend ce trajet singulier. Je ne cherche pas à rattraper un itinéraire balisé. Non, je veux découvrir des chemins originaux que ce soit des routes forestières, des chemins d’accès des champs, des sentiers en pleine forêt, des routes départementales pas beaucoup empruntées ou comme aujourd’hui une ancienne voie de chemin de fer. J’ai aussi pris des chemins privés, d’ailleurs un jour sans faire attention j’ai emprunté un tel chemin et je me suis retrouver devant 3 chiens dont un rotweilleur heureusement la propriétaire est intervenue. Après explication elle comprit mon erreur.
Ce matin j’ai trouvé la possibilité de raccourcir mon trajet en prenant une ancienne voie de chemin de fer celle est abandonnée et pas entretenue. Marcher sur une voie n’est pas simple car l’espacement des traverses n’est pas adapté à mon pas.
La démarche de tracer mon itinéraire est enrichissante car elle me permet de me remémorer mes enseignements en topographie, lecture de carte, orientation, lire les courbes de niveau et autres signes. Je dois vraiment prêter attention à la carte pour tracer le bon itinéraire qui ne me fera pas faire plus de kilomètres
Après mon déjeuner la pluie est arrivée, un vrai déluge ils ne s’étaient pas trompés à la météo. Je suis obligé de suite le chemin trop de boue et l’eau ruisselle comme un torrent j’estime que c’est trop dangereux. Je préfère rejoindre une petite route pour aller à Ambert.
Ce soir je dîne dans un pub, il y a la télé des rétrospectives sur Bernard Tapi. Donc Il est mort ce jour!