Étape 3 Combray – La Forêt Auvray
La nuit fut très confortable j’avoue mettre endormi très tôt vers 21h15Quand je marche mes soirées sont très courtes, le cumul de fatigue m’aide à m’endormir rapidement.
Ce matin le ciel est bleu, je vais avoir une belle journée ensoleillée.
Je ne regarde pas la météo chaque jour, peu importele temps; qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, je dois marcher pour atteindre mon objectif. En y pensant je ne comprends pas pourquoi les gens se gavent de prévisions météorologiques à télé, a la radio ou sur internet car de toute façon ils passeront les 3/4 de leur journée a l’abri. Bref cela permet de discuter quand on a rien a dire: on parle du temps.
Je suis en suisse normande et je peux vous dire que mes mollets le certifie, il y a de nombreuses côtes. Au pied de l’une d’elle je croise une femme avec un gros chien un peu agressif, elle le retient et me souhaite bon courage pour la montée. 100 mètres plus loin je comprenais son message, la montée est vraiment raide.
Les chemins sont ombragés je ne souffre pas de la chaleur et sur les crêtes le vent me rafraîchit.
Plus loin je croise un fermier , il vient voir ses bœufs
- Bonjour! Alors on se balade?
- Plus qu’une balade je randonne.
- Il va ou ?
- Je vais à la mer
- C’est derrière vous me répond-t -il
- Celle ci j’en viens, je vais vers l’autre mer.
- Ou ça
- Sete
- Ah j’en reviens j’y étais en vacance
- Moi je finirai mon parcours là bas.
- Bonne route
- Merci
Je reprends mon chemin.
Les collines sont verdoyantes les arbres ont des feuilles vertes foncées alors que les champs sont d’un vert plus clair, les dégradés de verts sont beaux entre l’herbe et les champs de maïs. Je me dis que je vais avoir la chance de marcher et voir l’automne apparaître, chaque jour je verrai le changement de couleurs des feuilles. Les chemins sec, terreux et poussiéreux se tapisseront peu à peu des feuilles d’automne.
Je passe passe par le village de le Bô, phis Cossesseville je n’arrive pas à leur trouver un gentilé cohérent, je croise le hameau St Christophe.
Je fais une pause déjeuner à Pont d’Ouilly, je me souviens avoir camper dans ce village quand j’avais 10 ans. Je me pose sur une terrasse et prends le temps pour manger.
Quelques achats pour mon dîner et je reprends mon chemin.
Je passe à St Philbert puis je fais un arrêt à la Roche d’oetre un site naturel avec une falaise qui surplombe à 118 m de hauteur.
Je rejoins la Forêt Auvray par le GR36, je constate que cette partie là du GR est peu utilisé le chemin est étroit et le sol chemine dans un court d’eau, peu de trace de pas.
En arrivant au village je vois un homme qui taille les fleurs de l’église je me dis il va m’aider à trouver un jardin, il est anglais et ne comprend pas ma demande, après quelques secondes il m’indique d’aller planter ma tente derrière l’église. Il y a un carré d’herbe juste après les contenaire à poubelle ! Il me dis que les scouts campent la habituellement, ils ont bien changé depuis mon époque.
Bref je sillonne le village et voit 4 sexagénaires sortir d’une maison, je vais leur demande et aussitôt il me mène à leur jardin. Il est au bout du village et il y a une vue magnifique sur les collines au loin, il faut dire que le village est à 216 mètre d’altitude. En m’accompagnant l’homme en entendant que j’écris chaque soir, compare mon récit de voyage à celui de Gaspard Koenig qui se raconte sur les traces de Montaigne, il avait parcouru Bordeaux à Rome, sauf qu’ils étaient à cheval.
Je me pose, fait sécher ma tente de la rosée matinale, avant de la monter.