La drogue à Tana
Nous mettrons longtemps à prendre conscience des effets secondaires de la pandémie de covid 19. En France, les troubles psychologiques feront leurs apparitions, dans d’autres pays tel que Madagascar les effets secondaires sont déjà visibles.
Avec la fermeture des frontières le passage de la drogue qui transitait par Madagascar n’a pas pu s’effectuer. Certains diront très bien, hélas le résultat n’est pas celui que l’on imagine. Les stocks de drogues ne pouvant pas être transporté sont restés sur l’île et depuis la vente de drogue a augmenté, il fallait bien écouler les stocks.
Ce sont les jeunes qui sont le plus touché avec le « roro »: héroïne des rues.
Des doses d’héroïnes coupées sont vendues 2500 ariary ( environ 50 centimes d’euro). Les jeunes se l’injectent et deviennent accro au produit. Le risque de développement est important car les dealers ont trouvé de nouveaux clients autour des lycées et aussi dans les quartiers défavorisés de la capitale. Le choix de dealers de toucher les jeunes est volontaire, ce sont des cibles faciles à approcher.
Dans les quartiers défavorisés c’est un moyens de s’évader de façon éphémère de sa misère. Un danger sanitaire également car les injections s’effectuent dans des conditions d’hygiène nulles, les jeunes se repassent la seringue entre eux au risque de se transmettre des virus : VIH, hépatites…
Dans un pays où la corruption est le maître mot, on peut se demander comment l’Etat réglera ce futur fléau.